Ca y est, nous voila partis pour Lanzarote : ça a l'odeur des vacances, le goût des vacances, mais ce ne sont pas des vacances

Après une escale à Madrid et son stade (on est quand-même des sportifs), ses monuments (on est quand-même des touristes) et ses restaurants (on est quand-même debout depuis 3h00 ce matin), nous repartons pour Lanzarote (où le pilote ne sortira pas de la cabine après son atterrissage en crabe, vent oblige !!)

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D'entrée de jeu, on est dans l'ambiance : y'a du vent, il fait super doux, et y'a du vent (plus qu'il y a dix secondes!!!)

Mardi, après une bonne nuit et un p'tit dèj en terrasse, première scéance d'adaptation avec une sortie en mer à 11h00 (au lieu de 08h00, horaire de notre coach local VO2Max): l'eau est clair (on voit le fond et les poissons qui vont avec), trop salée (c'est pas une surprise) et y'a du vent (si vous n'aviez pas encore compris...) et ma montre n'est pas étanche !! Je m'en fous, c'est pas la mienne ;-)

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La journée est rythmée par les courses, la sieste et la plage :-)

Mardi soir, petite sortie footing en décrassage pour reconnaître le parcours avec les quelques français également engagés sur la course (dont un futur hawaïen)

Mercredi, c'est sortie vélo, et c'est là que ça bascule (comme dans le film Very Bad Trip !!) : on se réveille de notre rêve et on revoit les tableaux de marche, le vent omniprésent (si, si, il est toujours là) nous oblige à revoir notre prétention à la baisse, la route de mauvaise qualité ne nous permettra pas de rouler dans de bonnes conditions non plus. Enfin, on verra ça samedi...

Jeudi et Vendredi, c'est plage, visite de l'île en voiture (réco pas trop fatiguante), retrait des dossards, dépose du vélo : on sent que ça se rapproche, et le vent est toujours là (si je vous saoule, vous le dites, mais nous on en a pris pour 1 semaine, je ne vois pas pourquoi pas vous ;-)

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Samedi, jour J, nous sommes frais comme des gardons, nos supportrices sont remontées comme des pendules malgré la pluie
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La natation se passe plutôt bien pour nous trois, nous sommes dans nos rythme respectifs, même si 
c'est la lutte à chaque passage de bouée. J'y laisserai même un bout de la combi !!

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Transition reposante (je soupconne Thierry d'avoir pris du shampoing pour sa douche car il met près de 10min pour monter sur son vélo !!)

Départ pour le vélo. Les premières crevaisons des concurrents ont lieu en ville même (on aura de la chance, pas de crevaison ni de chute pour nous!)

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Les 40 premiers km sont plutôt roulant, avec une petite bosse pour ouvrir l'appétit. Première vraie difficulté : 6km de montée en ligne droite, vent dans le pif. On traverse le site de la Montagne de Feu et ses volcans. On est scotché à moins de 20km/h et c'est là que Thierry me rattrape (je m'y attendais), on ne se lâchera pas jusqu'au 90ème km...

Puis 2 grosses bosses toujours le vent dans le nez : l'avantage, c'est qu'on ne va pas vite en montée, on a le temps de voir le magnifique paysage de Parc National de la Biosphère. J'ai profité d'une descente rapide (80km/h) pour perdre Thierry que je ne reverrai qu'au marathon.

La fin du parcours est heureusement plus roulante, le vent enfin de dos (bien que de travers) et malgré un p'tit coup de mou, je rejoins Puerto del Carmen entier, pas trop épuisé par le vent et prêt à enchainer avec le marathon. Thierry n'est en fait que 20min derrière. Jean-Luc, que je n'ai pas revu depuis nos derniers réglages dans le parc à vélo, et lui aussi derrière, à 40min, mais je ne le reverrai qu'à mon arrivée, lorsqu'il entamera ses derniers 10km.

Le marathon, qui devait être une promenade, sera à nouveau compliqué par le vent, avec des rafales et des nuages de sables en arrivant près de l'aéroport. Mais au moins, le premier semi est déjà bouclé. Je croise plusieurs fois Thierry, qui souffre mais continue son bonhomme de chemin (Je ne fais pas le mâlin, je ne suis pas vraiment en plus grande forme !!) Les filles nous encouragent sur la fin de la boucle, dans une petite montée, là où on marche !!
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Enfin, la ligne d'arrivée, que je franchie avec Bibi. Je viens de croiser Jean-Luc qui commence sa 
dernière boucle de 10km, c'est sûr qu'il va finir. Thierry que j'ai vu il y a 3km, finira sagement également. 

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Bravo aux sportifs et à nos supporters. Et mille mercis pour tous vos mails et SMS d'encouragements et de félicitations.

Un énorme merci à notre mécène : Jean-Luc.

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